Les moyennes fréquences : l'électricité "sale"


Les moyennes fréquences sont une gamme de fréquences comprises entre 300Hz et 10 MHz. Ces fréquences nocives sont émises par bon nombre d'appareils modernes, tels :

  • Les compteurs communicants, ou "smartmeter": le Linky français en est un. Ces compteurs utilisent la technologie CPL, ou Courant porteur en ligne (voir plus loin). Le dernier protocole en date, le CPL G3, dans la bande des kiloHertz, utilise de nombreuses sous-porteuses simultanées, c'est-à-dire un mélange de fréquences (codage OFDM), ce qui accroît la nocivité pour les cellules.

 

Le graphique plus haut illustre la nature de l'électricité "sale", qui vient se greffer sur la tension du réseau et pollue nos cellules. A noter que la partie rouge est en pratique bien plus petite en intensité que le 230V. L'électricité sale peut atteindre entre 0,5V et 1,5V de tension dite efficace, et cela reste négligeable quantitativement face à 230V. Oui, mais la pollution provient du fait que nos cellules, qui communiquent entre elles via de tous petits signaux, sont perturbés par ces fréquences comprises entre 10kHz et 95 kHz, même à faible niveau.

 

Un petit article qui explique clairement la nature des compteurs communicants, avec de nombreux témoignages d'utilisateurs : 

 

  • Les CPL, ou Courants Porteurs en Ligne, alternative pratique au Wi-Fi qui utilise le réseau pour passer l'Internet

le CPL induit le même type de nocivité que les compteurs communicants, à ceci près que les fréquences utilisées sont dans la gamme 9kHz-150kHz pour  les CPL à bas débit, et la gamme 1,6MHz-30MHz, avec utilisation de plusieurs fréquences simultanées, pour les CPL à haut débit. A noter que les CPL haut débit utilisent la prise de terre pour améliorer le débit, et polluent de ce fait la prise de terre de tout l'immeuble (rendant néfastes les solutions de tapis ou draps de mise à la terre). Ils sont une fausse bonne alternative au Wi-Fi.

  • Les lampes fluo-compactes

Elles émettent dans un bande de fréquences comprises entre 40kHz et 200kHz. Loin de la lampe, les niveaux peuvent être faibles, mais la gamme de fréquences les rend nocives à de faibles niveaux, sans parler des effets de scintillement qui font mal aux yeux.

 

Un article de qualité donne des résultats de mesures de champs électromagnétiques sur des lampes fluo-compactes. Un autre article très intéressant sur l'impact de ces lampes vis-à-vis des électrosensibles : 

  • Bon nombre d'appareils émettent de l'électricité sale : ordinateurs, plaques à induction (25kHz), onduleur, chargeur de petit appareil, tubes néon, etc.

 

La solution pour réduire cette électricité sale est de  :

  • supprimer les appareils nocifs, quand c'est possible
  • utiliser des filtres qui éliminent ces fréquences du réseau  (mais ne suppriment pas le rayonnement direct des appareils).

Pour ceux qui veulent comprendre plus en profondeur la problématique, vous pouvez lire cet article d'André Fauteux, éditorialiste de la revue québécoise maisonsaine.ca sur le sujet de l'électricité sale, avec un cas concret concernant une école californienne...


Résolution par filtrage

Nous recommandons une valeur résiduelle ne dépassant pas 100 mV (0,1 volt), qu'on obtient en général avec 2  ou 3 filtres, parfois 4. La solution par filtrage capacitif doit restée modérée, car si elle enlève les "saletés" du champ électrique (principale nuisance, en général), elle ajoute des  courants de décharge qui évacuent les "saletés" de la phase au neutre, cela ajoute donc un peu de champ magnétiques dans le réseau et près des filtres. En dessous de 100mV, quelqu'un de sensible va sentir que l'espace est plus propre, apaisé.

 

Une résolution de l'électricité sale par filtrage, bien conduite, apporte du bien-être aux personnes sensibles, et crée une sensation de douceur dans l'habitat.